Appel à communication : Pastoralisme et changement climatique

Pastoralisme dans le courant des changements globaux, 20 et 24 novembre 2017 à Dakar.
Date limite de réception des propositions : 30 juin 2017.

Le pastoralisme contribue de manière prépondérante à l’économie et à l’écologie des zones arides et semi-arides qui couvrent plus de 40% des terres émergées de la planète. L’activité pastorale pratiquée par les sociétés d’éleveurs sur une grande diversité de milieux et d’espèces, contribue notoirement à la sécurité alimentaire et aux moyens de vie de millions de ruraux.

En Afrique, dans les pays sahélo-soudaniens, l’élevage pastoral constitue très souvent une valeur économique de premier ordre (40 à 60% du PIB agricole). Il est un facteur d’échanges transfrontaliers intenses. La « richesse » agroécologique, économique et culturelle du pastoralisme et de ses sociétés se confronte à la fragilité des ressources naturelles et à la compétition sur l’accès aux ressources en raison d’un contexte de changement  qui engendre des enjeux économiques, politiques, sociaux et environementaux renouvelés pour les acteurs dans les territoires pastoraux.

Les changements institutionnels et agro-écologiques tels que croissance démographique, changement climatique, globalisation des marchés, évolution de la demande en produits animaux, décentralisation et désengagement de l’Etat, tout comme les questions sécuritaires bouleversent les contextes dans lesquels les sociétés pastorales opéraient traditionnellement.

Publiée : 22/05/2017